Je vous joint l'article que je trouve intéressant. Puis en lisant cet article une idée m'est venue, faire un comparaison entre plants greffés et non.
Je vais donc acheter un plant greffés et un non de tomate, aubergine ou poivron et comparer les deux.
Je vais comparer la productivité, la croissance et la résistance du plant.
Affaire à suivre du coup ! Mais vous pouvez répondre à la question en laissant un commentaire: Avez déjà acheté des plants greffés, Qu'en pensez vous?
Article le figaro.frInventé en Chine, puis pratiqué par les Grecs et les Romains, le greffage fut longtemps réservé aux végétaux ligneux comme les arbres fruitiers, les rosiers ou la vigne. L'opération consiste à «souder» un jeune rameau (ou greffon) d'une plante sélectionnée pour la beauté de ses fleurs ou pour ses qualités gustatives, à un «porte-greffe». Autrement dit, un plant raciné de la même espèce (comme un parent sauvage) ou d'une espèce botaniquement proche, réputé pour sa vigueur, sa rusticité, sa résistance à certains parasites ou son adaptation à tel type de sol ou de climat. Du 2 en 1, en quelque sorte!Les avantages sont innombrables. Un exemple parmi d'autres: c'est en greffant nos meilleurs cépages (Cabernet-Sauvignon, Merlot, Pinot noir, Syrah etc.) sur des variétés américaines résistantes au phylloxéra, que le vignoble français fut sauvé des ravages provoqués par ce fléau à la fin du XIXe siècle. Le tout sans recourir au moindre pesticide.Avez déjà acheté des palnts greffés, Qu'en pensez vous?«Fatigue des sols»
Dans les années 60, la maîtrise de la greffe dite herbacée, permit d'appliquer cette technique millénaire à des plantes annuelles comme la tomate, l'aubergine, le poivron, le concombre, le melon ou la pastèque. Des légumes d'été qu'il est d'ailleurs grand temps de planter ces jours-ci, maintenant que les fameux Saints de glace -transformés cette année en «saints de chaleur»- sont passés.Souvent confrontés à un manque de surperficie, les maraîchers professionnels furent les premiers à recourir massivement à ces plants greffés pour au moins deux raisons. D'une part, leurs rendements sont très supérieurs à ceux de la même variété non greffée et, d'autre part, leur résistance aux maladies racinaires (mais pas foliaires: ils restent sensibles au mildiou!) permet de faire revenir la même culture, en particulier la tomate, plusieurs fois au même endroit sans risquer «la fatigue des sols». Ce phénomène extrêmemnt préjudiciable se produit lorsque le retour fréquent d'une espèce végétale sur une parcelle de terrain sélectionne les parasites qui lui sont inféodés au point de ne plus pouvoir la cultiver. De ce point de vue, les plants greffés ont permis d'abandonner le recours à la désinfection chimique -et fort peu écologique- des sols employée jusque-là pour «traiter» le problème. Canaliser la vigueur du porte-greffe
Et les jardiniers amateurs? Si l'on trouve de plus en plus de plants greffés dans les jardineries, leur prix reste très élevé: de l'ordre de 7,50 euros l'unité soit, en moyenne, cinq fois plus qu'un plant classique! Le jeu en vaut-il la chandelle? «Cela peut être intéressant quand on a un petit jardin ou quand on veut faire pousser des tomates en pot sur un balcon, mais à condition de respecter certaines règles, répond Michel Javoy, expert à la Société nationale d'horticulture de France, partenaire de la rubrique «jardin» du Figaro. Dans le cas de la tomate, il faut impérativement tailler le plant à 2 voire 3 tiges principales au lieu d'une, afin de canaliser la vigueur du porte-greffe, et ne pas forcer sur les engrais azotés. Autrement, on n'obtient que des feuilles et très peu de fruits! En outre, comme on achète moins de plants et que la productivité est supérieure de 20 à 30 % , cela rend la greffe économiquement plus abordable.»Plants doublement greffés
Autre avantage: à l'instar des maraîchers professionnels, la résistance aux maladies racinaires permet, là aussi, de procéder à des rotations très courtes, voire de faire de la monoculture si, par exemple, seule une faible portion du jardin reçoit assez de soleil pour accueillir des plantes héliophiles comme la tomate ou les cucurbitacées.Dans un tout autre domaine, les plants de melon ou de pastèque greffés augmentent, du fait de leur vigueur, la probabilité de récolter des fruits mûrs dans les régions situées au nord de la Loire où la saison chaude est plus courte que dans le midi de la France.Signalons pour finir, une innovation intéressante, notamment quand on n'est pas sûr de bien maîtriser l'art de la taille: Vilmorin propose pour la première fois cette année des plants de tomates «Twins» (jumeaux en anglais) doublement greffés avec deux variétés différentes - et donc deux tiges- sur le même pied.