...on est bien d'accord là-dessus. Mais quid de "pas deux bras, pas de chocolat ?" Eh bien, j'ai l'immense joie de vous informer que lorsqu'on a, comme moi, un seul bras qui déconne, le chocolat reste possible. La preuve c'est que lorsque j'ai vu ces jacinthes aussi noires que mon 80% cacao préféré puis un cosmos chocolat que je cherchais depuis 3 ans, si j'osais, je dirais qu'un bras m'en est tombé, le bougre ; mais l'autre, le vaillant, s'est tendu prestement vers ces trésors. Comme quoi, même avec bras au singulier, mon plaisir des plantes est invariable : pluriel
Abracadabra ! voici mon 1er cosmos chocolat
je suis restée abrasourdie
en voyant des jacinthes dark
Une partie de mes flirteries chez les pépiniéristes locaux : ici avec mon gain de 70€ du concours des jardins (j'ai rallongé un peu mais ça n'a pas non plus coûté un bras) : 1 buddleia Red Royal, 1 feijoa pour se "goyaver" maison, 2 Teucrium hircanicum, 1 Lonicera fragrantissima (vivement conseillé par mon pote Daniel Lys), 2 sedum piccolo et pourpre, 2 sauges sclarées (je voulais les White Vatican mais pas de chance : j'ai pas trouvé), 2 sauges Melen, 2 anémones hupehensis -vous notez que j'ai acquis beaucoup par paire ; sûrement la nostalgie de mes 2 bras - 1 armeria rubrifolia, 1 immortelle argentée, 1 Tulbaghia violacea alba (il y a déjà plein de Tulbaghia violacea dans le jardin et c'est une des rares plantes qui fleurissent tout l'été sans eau du tout ; paraît aussi qu'elle fait fuir les moustiques avec son odeur d’ail mais ça, j'en doute...), 1 rhubarbe, 1 Phuophis.
Ce que vous ne voyez pas là mais qui est d'ores et déjà installé au jardin : 1 lilas de perse, un cornouiller à bois rouge bradé-alors-j'ai-tenté même s'il est un peu trop soifard à mon goût, un Abelia bradé-aussi-alors-pas-de-nom-dessus, un pennisetum bradé-encore-et-toujours-sans-nom, des asters horizontalis, des heuchères, physalis, etc.
Et puis j'ai reçu ma commande de la pépinière de l'Armalette repérée grâce à Françoise du sublime blog "Des Pierres dans mon jardin sec" : Fallugia paradoxa et Echinops ritro mais comme on ne rit jamais trop, la liste est encore longue sauf qu'aujourd'hui j'arrête et je garde le reste pour les longs billets d'hiver...
Salvia microphylla Melen, aux fleurs d'un joli coloris jaune tendre avec un calice brun qui contraste bien près d'une anémone du Japon
Clematis Armandii Apple Blossom a pris la place de feu rosier Opalia et je l'ai commandée chez Arnaud Travers, un pépiniériste droit dans ses bottes qui fait un excellent boulot. C'est Sophie du si joli blog "notre jardin secret" qui m'a fait découvrir ce producteur de clématites ; Merci Sophie ! Et Apple est arrivée avec Cirrhosa Freckles que voici après. Ne manque plus que Viticella Venosa conseillée par Chantal-Hélène de "4 coins au jardin" et Montana Rubens pour en avoir fini avec les clématites
Je vous remontrerai Freckles quand...on la verra mieux, c'est promis
Côté bassin, je n'ai quasiment rien ajouté si ce n'est un aster horizontalis, une anémone hupehensis, un bambou sacré en lieu et place d'un Aloe trop à l'ombre et à l'humidité, des bugles rampantes et un couvre-sol : Phuophis. Je précise que cette zone du jardin est arrosée l'été au goutte à goutte et bénéficie de l'ombre du grand épicea. Evidemment, je suis une quiche en photo et on ne voit aucune des plantes citées
Photo archive du 13 septembre : Lendemain de grêle
C'est ce jour-là que j'ai pris conscience que les gauras lindheimeri n'avaient plus leur place ici ; trop hauts, trop volumineux et trop avachis au moindre événement pluvio venteux. J'ai pourtant tenté de les maintenir...
Au gauche, j'avais attaché les tiges grêles (!) de ces gauras puis ça m'a gonflée : 2 pieds de 1.60 de haut qui envahissaient tout, en un désordre trop brouillon pour les proportions de l'espace. J'ai donc déménagé ces 2 énormités et les ai remplacées : sauges Melen, anémones du Japon, stipas, Myrtus communis que je maintiendrai taillé et goyavier taillé aussi
depuis, le devant de terrasse de Michèle, ma fée proprio, est devenu plus lisible, plus net, mais ces nouveautés étant encore bien pitites, vous ne les voyez pas...et moi non plus
Bon allez, je m'approche pour vous montrer quand même le goyavier mais surtout, je vous fais voir ci-dessous les fleurs qu'il aura au printemps (photo chipée sur google) :
Mes parents ont un goyavier dans leur jardin et je sais que cette floraison est juste magnifique de délicatesse. De plus, il est bien plus rustique que ce qui est souvent annoncé. Ici, nous n'aurons pas de fruits car je n'ai mis qu'un sujet mais je m'en fiche...
Vu qu'avec deux bras, je faisais des photos pourraves, voilà qu'avec un bras, ben...ça s'arrange pas. Alors je vous explique : l'eucalyptus a pris place à droite de la chilienne, juste en bordure des tuiles provisoires (comme mon bras en rade) du nouveau massif ; dans quelques années, cet arbre généreux devrait limiter l'énorme vis-à-vis avec l'une des 4 maisons voisines à étages
Et avec mon petit bras musclé couci-couça, je me réserve encore quelques
bulbages avant la trêve hivernale sans oublier les Allium qui arriveront en novembre, en même temps qu'un superbe Cercis siliquastrum (ou arbre de Judée) qui lui, coûte un bras mais il ombrera si bien mon coin terrasse lors des étés torrides que je m'en bras bats les clavicules de son prix
Finalement, y a qu'un truc qui m'embête beaucoup dans cet épisode de bras : pour faire un pied de nez voire un bras d'honneur à la douleur, il me faudrait mes deux bras. Ch'uis comme une conne sur ce coup-là !En espérant que cette histoire ne me cloue pas trop longtemps à bras raccourci et que je puisse reprendre rapidement le cours normal des choses, bras d'ssus, bras d'ssous avec le jardin...Je termine avec un big merci à Christine du blog "A Fleur d'Ô" et à Maryse de "Au Gré du jardin" (Maryse qui me connaît bien - j'en ris encore, Maryse :-D-) qui m'ont bien gâtée en graines !Belle suite en vos jardins.
Je vous emBRASse,La jardinière en herbe, à tour de bras