Vous croyez quoi à la lecture du titre de ce billet ? Que je vais vous parler de pluie et mauvais temps ? Pas du tout : ici les températures sont douces comme chez tout le monde en ce moment. Je ne vais donc pas m'éterniser là-dessus (ça me prendrait trop de temps, surtout vers la fin*). En fait, il y a peu de temps, j'ai découvert qu'il existait un moyen déconcertant pour passer beaucoup de temps au boulot : *c'est pas de moi, c'est de Woody Allen LA FICHE TEMPSUi,tout peut se ficher : y compris le temps. Sans rentrer dans les détails de l'action professionnelle spéciale pour laquelle je suis confrontée à cette fiche car ça durerait longtemps (et puis pour être honnête, c'est pas super excitant), je vous explique en quelques mots de quoi il s'agit ; si vous êtes un peu interloquées(es), c'est normal mais autant vous prévenir : tout, ou presque, est réel dans les lignes qui suivent : Tu bosses pour un projet financé sur lequel on a affecté un mi-temps complet de ton temps de travail partiel (si vous suivez encore là, vous êtes aptes à aller jusqu'au bout). Chaque fois que tu doispasser du temps sur cette mission, que ce soit à travers une réunion (loin de chez toi sinon, c'est pas du jeu), une communication téléphonique, un compte-rendu, une constitution de dossier, tu notes tout ce temps et tu le reportes sur ta fiche temps ; c'est là que les ennuis commencent : pour remplir ta fiche,- Tu commences par te gratter la tête car tu ne
- Vu le stress que ça te provoque, tu files prendre un décontractant : 2 minutes et 30 sec.- Entre-temps, ton téléphone sonne ; tiens, un collaborateur important du projet. blablablablablablablabla etc. : 15 minutes.
- Pendant que tu parles au tél., ta boite mail sonne aussi (voui, à ce stade, t'as l'impression que ça sonne de partout mais c'est juste toi qui es sonnée(e) par le décontractant) : blablablablablablablablablabla version écrite, pièces jointes comprises : 6 minutes 40 secondes.
- Oups, y a un ancien stagiaire qui vient te faire un "coucou" intempestif et tant qu'à faire, tu arrêtesle chrono car ce stagiaire ne fait pas partie du nouveau projet ; il est ancien
- L'ancien stagiaire est reparti. Tu te replonges dans ton truc. Merde, t'as oublié de regarder l'heure. Re stress. Re décontractant. Re mise en route du chrono : 25 minutes et 18 sec (ah bé oui, maintenant tu rames).
- Et voilà, à cause de l'ancien stagiaire, t'as perdu le tempo et tu t'es mélangé les pinceaux quand tu chiffrais le temps de tes déplacements. Tu t'énerves malgré le re décontractant. Pourtant, courageusement, tu te re concentres et tu remplis, en protestant mollement (en temps normal, on dit de toi que tu as du tempérament mais à cet instant précis, ce n'est plus vrai : tu obtempères docilement tout le temps), toutes les cases de cette
- Fâcheux contretemps : c'est au moment du total "temps passé" que tu te rends compte que c'est long et chiant d'additionnerdes heures, des minutes et des secondes (si, si ; additionnez les temps notés au-dessus, vous verrez). Tu continues en tempêtant : ça y est, t'es en heures supplémentaires irrécupérables non payées.
Mais, au final, tu t'en fiches : il te reste le jardin qui tout le temps t'attend ; en plantant, transplantant, dépotant, rempotant, tu retrouves la paix. C'est nettement plus palpitant. Tant mieux !
Côté à creuser :
4 variétés de la famille cotonéaster habitent
au jardin ; dont le classique
lacteus chargé de baies
Elles sont très flashy car j'ai
utilisé le flash tellement le temps est gris
Il y a aussi celui-ci à feuilles plus petites (glaucophyllus)
et dont les baies ont déjà
été consommées par les oiseaux
D'autres cotonéasters rejoindront le jardin, c'est sûr. Jolis ; pas exigeants ; rustiques ; croissance assez rapide ; des qualités essentielles pour une jardinière en herbe. Et ce n'est pas le choix qui manque sur "e bay : C. franchetii, C. lacteus, C. pannosus, C. simonsii. Palissés sur un mur C. lacteus, C. pannosus, C. salicifolius, C. x watereri, horizontalis, C. dammeri 'Skoghsholmen', C. microphyllus. Beaucoup peuvent être cultivés en bonsaï, surtout C. horizontalis, C. microphyllus et certains cultivars de C. dammeri. Fleurs mellifères, surtout celles de C. divaricatus et C. horizontalis." Sans oublier le Corokia cotoneaster pour lequel j'ai eu un gros coup de foudre grâce à Cécile du blog "Un nouveau jardin".
Côté nouveautés déjà arrivées :
Mon complice de radio, Daniel Lys a fait du grand ménage dans son jardin et m'a offert :
Des asphodélines
Un bel hedera que vous pourrez peut-être m'aider à identifier
Un cassis
Et zut, j'ai oublié ce que c'est ; Daniel, si tu passes par là...1 Kolkwitzia amabilis.....mais pas encore comme celui de cette photo chipée sur le Net
Tous les cadeaux de Daniel ne figurent sur ces photos : il y a encore plein de fraisiers, des anémones du japon, un romarin rampant, des érigerons, des penstemons et des graines de Poncirus (dont je suis tombée éperdument amoureuse sur le blog de Duo Jardin).Message perso : "Daniel, t'es adorable !!!"
Côté time after time :
Ce matin
Le 1er mai dernier
Impossible de sombrer dans la monotonie routinière lorsqu'on jardine
J'ai voilé le frileux Retama monosperma et voila ti pas qu'il se croit au printemps et commence à fleurir sous sa couverture blanche
En septembre, fofolle que je suis, j'avais semé quelques graines de pavots offertes par Capucyne et Gine juste pour voir... et bien, je vois mais un coup de froid pourrait bien tout anéantir. Peu importe, il me reste un max de graines pour le printemps.
Mes Chères amies et Chers Amis, vous avez toute ma gratitude pour votre sollicitude et votre courage : il fallait au moins ça pour accepter de passer tout ce temps à lire ce "fichu billet".
Je vous souhaite de lumineuses fêtes de Noël pleines de tendresse et d'affection.Fraternellement,
La jardinière en herbe à flux tendu