Jardi Match : le mois des pots, le choc des photos !

Par Aline
       J'ai tant à vous montrer cette année, preuve que le jardin commence à donner les fruits de 4 ans de travail acharné et régulier, que je suis obligée de fractionner en thématiques différentes sinon ça ferait un billet à rallonges extensibles.
Ainsi, aujourd'hui, je vous propose principalement une série de photos sur les plantes en pots que j'ai installées il y a plusieurs années ou tout récemment, une vue d'un adversaire contre lequel j'ai engagé un match que j'espère bien gagner (attention, certaines photos associées à mes commentaires pourront choquer les plus sensibles d'entre vous) et quelques vues d'ensemble pour vous faire oublier Le choc :

Pendant que vous étiez nombreuses et nombreux à vous éclater à St Jean de Beauregard, je me consolais de ne pouvoir me joindre à vous en allant aux floralies du château de Campuget ; en fait, j'avais la ferme conviction que je trouverais là-bas le prunus Kojo-no-mai qui me fait tant rêver sur vos blogs. Hélas, point de ce prunus dans le joli parc et ce, malgré une foule d'exposants. En revanche, je suis revenue avec des trésors dont celui-ci. Grâce à Maryse de l'univers magique "Au gré du jardin" qui venait de présenter un Lys géant de l'Himalaya, je suis devenue accro et il me le fallait absolument.

Une semaine sépare les 2 photos. Géant hein ? Il restera en pot sur les bons conseils du producteur (j'ai oublié son nom mais je sais qu'il est savoyard) : bon drainage, terre de bruyère, peu d'arrosages, de l'ombre et protection +++ contre les limaces. J'avais tout ça à la maison donc j'ai pu me permettre de craquer. Il devrait atteindre trois mètres et fleurira...ben...dans quelques années. Il me faut juste mulcher mais j'ai pas encore pris le temps de le faire.

Cette grande succulente, je l'ai acheté pour 1€45 dans la pépinière ESAT où je me suis aussi procuré les bacs glacifiés. Evidemment, elle sera rentrée l'hiver mais j'ai craqué pour elle à cause de ses teintes et de jolies fleurs orange doux ! Seul problème, il n'y avait aucune étiquette et ça m'énerve un peu de ne pas connaître son nom. Si vous, vous l'avez, je serai proprement contente.

Planté à l'automne 2014, Acer Taylor s'est si bien développé qu'il va falloir que je lui prévoie un contenant plus grand ; je ferai ça dès cet automne. Pour cette saison, j'ai bien surfacé (heureusement que Gine en parlait dans un de ses supers articles sinon je zappais ce geste simple et bienfaiteur pour les plantes en pots) et il est tout pimpant. Bien que l'érable et le lapin s'associent bien dans une assiette, je forme le vœu que ces deux-là ne se rencontrent jamais.

On voit bien apparaître son tricolor ; vraiment, Taylor, j'ador'

Bon allez, y a encore plein de pots mais faut que j'arrête là sinon les rallonges que je veux éviter vont rappliquer. Passons à la photo choc :

Vous le trouvez mignon hein ?!
Eh ben sachez que je rêve d'en faire du pâté !
Depuis quelques semaines, ce satané lagomorphe a choisi de se restaurer de toutes les jeunes plantations du jardin !!!! à sa carte préférée : les sedum, les jeunes pousses de Liatris, les larges feuilles tendres du Fatsia panaché etc. et les terriers qu'ils creusent sous les bulbes d'Allium pffffff. Il s'agit d'un lapin d'appartement, probablement abandonné par sa famille d'adoption, et il a cru trouver le gîte et le couvert chez moi. Il ne sait pas à quel point il s'est gouré d'adresse. Comme il est très habitué à la présence d'humains, lorsque j'essaie de le capturer, il me laisse venir tout près de lui puis...il se casse ce p'tit con ! Je sais, mon côté cruel se révèle brutalement sous vos yeux ; mais je promets que si je le chope, il passe à la casserole j'appelle la S.P.A. 

Et pour vous faire oublier mon âme de charcutière, je termine avec des vues d'ensemble :

Le coin glandouille-piscine s'étoffe de sièges : ici une banquette faite avec 6 palettes et des coussins, le tout agrémenté de broc' papa/maman et c'est pas fini. La suite la prochaine fois...mais y a pas le feu vu qu'on se pèle les miches ; j'aurais dû faire un billet sur le style scandinave...

Le tronc du vieux mûrier m'inspire un profond respect.

Le rosier Banksiae Lutea a l'air d'apprécier son arche métal, installée en mai 2015, qu'il embrasse de ses fleurs.

C'est là-dessus que je vous embrasse à mon tour et vous souhaite une belle semaine dans la verdure !
La jardinière en herbe tendre SAUF avec les lapins