Ne jamais se moquer du physique d'autrui...


Ne jamais se moquer du physique d'autrui......oui mais pour une fois, je vais faire une entorse à mes principes : quand une tête me revient pas (j'éprouve ça quand la mocheté de l'intérieur transpire jusqu'aux cheveux), je fais des simulations de relookingues extrêmes pour me défouler (comme quand j'étais gosse et que je grimais les ganaches des 1ères pages télé7jours de ma grand mère). Aujourd'hui, , je suis sûre que vous l'aviez déjà deviné grâce à l'indice "cheveux", je coupe, je taille sur le cas de trump :  

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

trump pète des Jéricho parce qu'il souffre certainement d'aérophagie

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

là, ça aurait pu passer mais l'entretien des racines s'annonçant compliqué, son sourire trumpeur s'est effacé aussitôt.

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

 Ffffuck, qu'il a dit ! cette idée-là lui plaît pas non plus. En même temps, des cheveux d'anges sur un diable, c'est vrai que c'est de mauvais goût.

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...Mmmmm, nan ; toujours pas ; la verveine le calme pas.
Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

Aaah voilà, j'ai trouvé la formule qui lui sied le mieux : un gros étrump sur sa grosse tête

Si, dans les prochaines semaines, vous vous apercevez que je suis absente de la blogo, c'est que les services de Donald, le rirififiloulou crew, m'auront gaulée. En attendant, qu'est-ce qu'on a envie de crier à trump, hein ? trump, nous te crions : "les grosses truies t'emmerdent  !!!!!".

Magnifique transition pour vous parler maintenant de Teucrium : 

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

1ère année au jardin pour ces deux pieds de teucrium hircanicum ; je les adore et je vais tenter la multiplication par bouturage.

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

Teucrium ackermanii : il supporte le soleil, le sec, le froid, la terre pauvre...bref, parfait ici.

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

Teucrium flavum a pris une allure dégingandée. Dès la fin de sa floraison (discrète), je le reformerai par une taille (facile)

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

Voilà sa fleur. De nombreux descriptifs la disent inintéressante mais moi je l'aime bien.

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

Installé au printemps 2015, ce Teucrium fructicans (trés très très répandu dans ma région) a terminé sa floraison mauve ; j'apprécie son joli feuillage gris et sa facilité de culture même si, honte à moi, j'en ai fait crever un à mes débuts dans ce jardin.

Zou, l'a fini de crier, Aline ; maintenant, quelques vues de fleurs, de trucs bizarres et d'ensemble :

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

Michèle a déniché des sièges tonneaux aux puces et les a habillés de toile à matelas ; j'ai ajouté des palettes lasurées en guise de table basse. Message perso : "Michèle, il a plu cette nuit et j'ai mis les coussins de ton bain de soleil à sécher. En attendant, j'ai jeté dessus ce tissu vintage et un autre coussin pour la photo ; ça fait méridienne de princesse". Allez hop, un espace repos-apéros de plus au jardin (situé tout à fait à l'opposé de la piscine histoire de varier les plaisirs)

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

Plantée en avril dans un grand bac en bois, la clématite viticella Polish Spirit me plaît énormément.

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

Cuphea viscosissima de ma cop's Maryse du si beau blog "Au gré du jardin" 

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

Toujours grâce à Maryse pour ma plus grande joie : J'AI une centaurée Black ball. Je vais soigneusement récolter les graines de cette annuelle.

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

Un arbre à perruque Royal Purple que j'aurais pu proposer à trump mais i peut s'brosser. 

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

Oh ma god, la lavatère, rabattue très sévèrement en automne dernier, a triplé en volume et en fleurs par rapport à l'an dernier. Faut en profiter : ce n'est pas une plante qui vit très longtemps...

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

Entre oranges, elles se comprennent : c'est tonique 

 Chapitre étrangetés et/ou parasites : 

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

ça pourrait être le coeur de trump mais en fait ça s'appelle coeur de sorcière ou Clathrus ruber ; un champignon bien rouge (non toxique mais non comestible) qui se développe dans les copeaux de bois. 

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

J'en ai trouvé 2 ce matin

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

Autre étrangeté : l'Orobanche est une plante parasite (saleté) sans chlorophylle. Faut essayer de la dégager et ne surtout pas la mettre au compost.  Elle pique tous les nutriments de la plante au pied de laquelle elle s'installe et la fait mourir. La poisse.

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

Dernière merde : La chrysomèle de la viorne, un coléoptère, est un prédateur dont larves comme adultes dévorent les feuilles en juin, ne laissant que les nervures. Je vais tenter le savon noir et un binage du sol qui exposera les milliers de larves à leurs prédateurs : coccinelles, punaises etc. Au printemps prochain, je taillerai et appliquerai une huile horticole bio. Ce qui m'embête le plus, c'est qu'il y a beaucoup de lauriers tin ici.

Pour terminer, des trucs moins dégueu :

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...

Mes petits matins bleus...

Ne jamais se moquer du physique d'autrui...Conclusion, un jardin est le reflet du monde : y a des gentils mais aussi des gros cons de parasites.Sur ces paroles délicates et subtiles, je vous adresse toute mon amitié et vous dis "à très bientôt... j'espère !".P.S. : j'ai un peu honte de n'avoir pas encore pris le temps le temps de répondre à tous vos commentaires sur le précédent billet (la vie m'occupe beaucoup) mais sachez que je lis toujours toutes vos remarques avec grand intérêt et très grand plaisir !La Jardinière en herbe mi-tigée