Le 8 aout dernier nous avons dépassé notre crédit consommation – pollution. Lorsque l’ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année, nous atteignons le « jour de dépassement« . Si nous abimons un peu plus chaque année notre planète, et surtout, de plus en plus rapidement, il ne faut pas oublier que, parallèlement, des innovations tentent d’améliorer la situation.
C’est pourquoi aujourd’hui, j’ai souhaité vous montrer une eco construction, un bâtiment durable.
Eco construction : visite d’une maison durable
La maison écologique ERE 132 est une eco construction qui a vu le jour dans les jardins de Métis au Canada. Elle est certifiée LEED® Platine et Novoclimat 2.0. Elle peut se visiter et est l’occasion d’échanger sur les solutions de construction de bâtiment durable. Hors saison, vous pourrez même y séjourner plusieurs nuits.
Néanmoins, si le Canada n’est pas sur votre feuille de route pour les prochains mois, voici l’intérieur de la maison.
La construction a duré 4 ans et a rassemblé plus de 70 partenaires privés et publics. L’idée est de faire de la maison ERE 132 un exemple, une vitrine pour les solutions écologiques.
Le bâtiment a une surface habitable de 173 m² répartie sur 2 étages. Il réceptionne l’eau potable municipale mais dispose d’un système autonome de traitement des eaux usées.
Comme tout bâtiment écologiquement responsable, les ressources naturelles locales ont été privilégiées pour le choix des matériaux de construction. C’est ainsi que le bois a été très mis en avant.
» Bâtir, c’est choisir; bien bâtir, c’est profitable pour l’environnement, pour la santé et pour l’économie régionale. » Alexander Reford, dir. des Jardins de Métis.
ERE 132 est une maison solaire passive. Ce qui signifie qu’elle se chauffe de manière autonome avec le soleil. L’architecte Marie-Hélène Nolet explique ainsi que le béton au rez-de-chaussée a été posé de manière à capter la chaleur du soleil pour la rediffuser la nuit. Pour conserver la chaleur, l’eco construction a choisi des fenêtres à triple vitrage.
Crédit photo : Marjelaine Sylvestre.