Ikea célèbre cette année les 40 ans du fauteuil Poang, une pièce iconique du design démocratique.
L’emblématique fauteuil à bascule du groupe suédois souffle 40 bougies. Retour sur une des plus belles réussites de la marque.
(Image credit : Bemz)Le fauteuil Poang : une pièce emblématique
On ne compte plus le nombre d’appartements d’étudiants qui ont voulu s’offrir un fauteuil confortable et à petit prix. Le fauteuil Poang, c’est 30 millions d’exemplaires vendus à ce jour, un peu partout dans le monde.
Au milieu des années 70, le designer japonais Noboru Nakamura imagine le fauteuil iconique. En effet, c’est en s’inspirant de modèles traditionnels d’Alvar Aalto qu’il imagine le fauteuil à bascule et l’appelle « Poem ». Une icône du design est née.
Puis, dans les années 90, la fameuse chaise troque l’acier pour le bois. Sa taille diminue et elle peut désormais être emballée à plat. Ainsi, son prix de vente baisse pour les clients et le succès se fait encore plus grand. Elle devient alors une des pièces les plus vendues de l’entreprise.
Encore aujourd’hui, la chaise remporte alors un vrai succès commercial. Toujours présente dans le catalogue, la marque jaune et bleue propose pour l’occasion six nouveaux revêtements (dont un parfaitement Greenery!). Mais, surtout, le fauteuil Poang est désormais disponible pour enfant. Et pour encore plus de confort, on peut rajouter le repose-pied au panier !
Ainsi, 40 ans plus tard, il semble raisonnable d’affirmer qu’il s’agit d’un design classique et indémodable.
Le fauteuil Poang devenu concept
Le fauteuil en porte à faux possède une structure en U. Le contreplaqué moulé permet un balancement agréable et bien tourné. Une chaise qui permet de méditer et, comme le dit Noboru Nakamura dans une interview « qui nous procure une richesse émotionnelle ».
Il nous explique alors qu’en nous balançant, nous évacuons le stress et la frustration. Le fauteuil Poang est donc une petite thérapie.
Finalement, comme chaque pièce emblématique du géant suédois, le fauteuil Poang a le droit à son IKEA hack.
Via Apartment Therapy.