Petite chronique Pourquoi ai-le l'impression que le monde déco tourne en rond ? Depuis quand n'ai-je pas été étonnée de créations, d'un nouveau style, d'une originalité soudaine ? Je le vois aussi aux magazines que je feuillette en mode détaché, sans surprises, une impression de déjà (trop) vu. Sans doute que l'univers de la maison est aujourd'hui consommatoire, mondialisé, économiste... banalisé.(sans) Doute existentiel Mettons que pour cela, je m'embarque vers des chemins plus bruts, moins mis en scène... Une adoration pour les matériaux. Sur mon chantier, mes yeux furètent à la recherche d'un trésor qui s'offrirait à moi. Un bout de BA 13, du fil électrique ? Je mate vers ce qui ne s'y trouve pas, du bois perforé bien graphique ou de la tôle ondulée qui me fait rêver. Non, je reluque surtout les planches de chantier... J'en veux partout ! En étagères, pour les portes de placard, pour les lits et surtout pour ma table. Petite sélection inspirante...
Et même plus roots, bien abimées, qui ont vécu les planches...
Carrément destroyées, why not ?
Plus proprettes, peut-être ? Mais bon...
Le mantra du week-end Il faut croire en sa chance et ce n'est pas la philosophie de l'imbécile heureux. Marcel Rufo avait dit un truc du genre, ça m'avait plu. L'idée d'un positivisme optimiste, d'y aller quand même avec des fleurs dans les bras. Je souriais à cette idée quand Rosie m'a lancée un "Ouais, et au lieu de manger la poussière, tu boufferas des marguerites"... Alors, j'ai bu un jus de pamplemousse.La music du moment La mer se refroidit, aussi en Atlantique. Justement non, avec la chanteuse éponyme, la fille de la styliste Emmanuelle Khanh, qui (en)chantait il y a trop d'années, Les eaux de mars. Pour moi, la version la plus joyeuse de cette ballade brésilienne que Moustaki porta aux nues. En cadeau pour attendre le printemps...
Passez donc un joli week-end. Je vous le souhaite.